Rencontre inattendue ... [pv Mahel]

[Attia]

J'avançais entre les décombres, la tête basse, l'esprit ailleurs.
Mes pieds buttaient contre des cailloux, des branches et d'autres déchets.
Mais je ne m'en préoccupais pas.
Je ne sortis de mes pensées que lorsqu'un bruit retentis derrière moi.
D'un bon bien calculé, je me dissimulais derrière un mur à moitié écroulé.
Ne bougeant plus, retenant ma respiration, j'attendais de savoir ce qui m'avait flanqué une telle trouille.
Lorsque je vit un chat passer, mal en point vu l'état de son poil, je souris presque.
*Bon sang, calme toi Attia... il n'y a personne ici.*
Je sortais donc de ma planque, et continuais de zoner.
Je levais les yeux, pour la première fois aujourd'hui, sur le ciel.
Faisait-il nuit ou jour?
J'avais bel et bien perdu la notion du temps.
Pas étonnant. Se balader seule, se perdre dans le monde de l'imagination, ...
Rien de tel pour ne plus savoir qui l'on est ni pourquoi on est là.
Je quittais le ciel du regard, et ne pu me retenir de crier!
Un homme se tenais devant moi...
Je ne l'avais pas entendu arriver et faillit défaillir.

[Mahel]

Pourquoi j'étais venue me promener ici ? Je ne le sais pas vraiment. Je suppose que ces vielles ruines sont l'endroit idéale pour se perdre... dans ses pensées cela dit. Faire le point.*Tu as une femme, magnifique et un petit garçon qui lui est
extraordinaire ; que te faut-il de plus mon pauvre Mahel... Pourquoi
tant d'inquiétude ? Après tout j'ai bien effacé toutes nos traces et
aucun de mes anciens collègue n'a pu nous suivre jusqu'ici... qu'elle serait les chances...*


Perdu ainsi dans mes doutes et mes peurs j'avançais dans les décombres,
oubliant que même dans ce lieu la solitude n'était pas toujours
garantie. Ce pauvre chat qui devait surement dormir bien calmement paya le prix de mon inattention alors que je lui écrasais la queue. Ceci n'affecta que très peu la course effrénée de mes pensées.
*Raaah !!!
C'est exactement ça ! Un moment d'inattention et d'autre pourrait
souffrir à cause de moi ! Ma tendre Agathe et mon petit Matheus.*

Poursuivant, inconsciemment, le chat je fus surpris par une deuxième rencontre.

Cette fois-ci je n'allais pas lui marcher dessus. Une jeune fille a la
chevelure rouge se tenait la devant moi. Elle ne semblait pas m'avoir
remarqué, elle aussi surement perdu dans ses pensées. Je m'apprêtais à me retirer discrètement sans la déranger, mais avant même que la pensée ne devienne action la jeune fille aux cheveux rouge m'aperçut et dans une grande surprise elle poussa un cri.

Je l'avais sans nul doute effrayé, mais c'est sa réaction qui m'a
surpris le plus et pendant une seconde j'hésitai a fuir cette
situation, mais quelque chose me retenais, un détail, un petit quelque
chose, comme une voie dans ma tête qui me disait de rester.
Dans un élan de confusion je fis un effort et réussi à prononcer quelque mot pour la réconforter :
"ATTEND ! Ne crie pas ! Je ne te veux pas de mal !!!"

[Attia]

D'un bond, je m'étais enfuie, courant à travers les décombres, trébuchant à moitié sur chaque objet qui dépassait.
"Attend! ne crie pas! je ne te veux pas de mal!!!" avait-il crié.
Sans écouter, je continuait de courir, mon cœur battant tellement fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser.
Sans bien comprendre ce qu'il s'était passé, je me retrouvait tout d'un coup au sol, étalée de tout mon long.
*Aw!*
Mes jambes, endolories, me firent comprendre que j'avais trébuché pour de bon.
Je me redressais légèrement, tournant mes bras afin de jauger la gravité de mes blessures.
Simples égratignures.
D'un coup, je relevais la tête.
*l'homme!*
Je regardais derrière moi. Et mes pupilles se dilatèrent, agrandies par la peur.

[un peu court, désolée, suis pressée =3]

[Mahel]

Vive comme l'éclair elle s'enfuit
avant même que mes mots parviennent à ma bouche. Elle semblait si
effrayée, mais je ne pouvais lui en vouloir. Dans un monde si emprunt
de peur et d'angoisse, où n'importe qui semble apte à disparaitre sans
laisser de traces. Mille et une pensée me traversaient l'esprit dans un flash. Je pris la décision, tout aussi rapidement, de la suivre, la rattraper et lui prouver ma bonne foi. Je ne sais pas vraiment pourquoi.
Peut être parce que je refuse tout bêtement d'être pris pour ce que je
ne suis pas... ou du moins pour ce que je ne suis plus ! Je refuse que qui que ce soit pense de moi que je suis mauvais, car je ne le suis pas... plus. Mais encore il me semblais qu'il y avait quelque chose de plus, quelque chose qui m'obligeai à la courser. Ce petit détail qui me semblais
il y a quelques secondes de cela si minuscule si inexistant, maintenant
me semblais évident. Cette chevelure rouge m'était définitivement
familière et avec elle me revenais une sensation de bonheur, de
tendresse et de sécurité ! De ce fait cela devait au moins revenir à ma plus tendre enfance.

Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la
page.Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la
page. D'un pas rapide et précis je m'élançai aprèscette mystérieuse inconnue qui révéilla en moi tant de souvenir perdu, évitant autant que possible les débris. La longueur de mes jambes me donnait un certain avantage, mais il semblait bien que la peur lui donnait véritablement des ailes... ou du moins c'est ce qui me traversa l'esprit juste avant que je ne la voie s'étaler de tout son long, face contre terre, immobile un instant et ce fut l'instant décisif qui me permis de la rattraper. Elle commença à se rétablir alors que je m'approchais d'elle. Sa chute me prit le coeur en poigne.
Pourtant, certaines atrocités que j'avais vue de part mon passé était
bien pire et je ne comprenais pas en quoi cette simple chute me
saisissais autant. Et c'est avec toute la compassion du monde aussi
peut présente fut elle dans le nôtre, que je m'approchais d'elle.

Son regard me transperça et aurait pu me tuer sur place s'il n'en avait
pas été un. Chargée de peur, non plutôt d'effroi, les yeux écarquillé
me semblant immense, les pupilles dilatées qui semblaient hurler à
l'aide.

Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la
page.Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la
page. Tout doucement, j'approchai ma main ganté de son visage pour lui dégager ses cheveux qui le lui cachait. Je lui parlais alors de la voie la plus douce et sensible possible : tout
"Excuse moi de t'avoir fait peur... Je ne te veux vraiment aucun mal.
Je me nome Mahel, comment t'appelles tu?"

[Mahel]

*Attia... ça me dit quelque chose*

Ce nom ne m'était pas
inconnu. Là encore il semblait provenir de souvenir lointain, très
lointain et ne m'apparaissais que de manière très flou.

"Excuse moi, je ne voulais vraiment pas te faire peur."

Ne sachant que dire de plus, toujours sous le choc des événements et ne sachant toujours pas pourquoi, après tout, je m'obstinai à parler à cette jeune fille qui m'était, jusqu'à preuve du contraire, parfaitement étrangère.

Alors, je répétais mes excuses pour la rassurer un peu plus, ou bien peut être, surement, pour me rassurer moi-même.
"Que fait une jeune fille comme toi, dans un tel endroit ? C'est
dangereux tu sais ? Tu t'es perdu c'est ça ? Tes parents doivent être
inquiets ! Ta mère te cherche surement de partout !"

A cette dernière réflexion je m'arrêtais brusquement. Comme si pendant
quelque millièmes de secondes les pièces du puzzle que représentais
cette Attia s'assemblait, ou du moins se rapprochai.
Autrefois il me semble que j'ai connue, un homme et sa femme, qui
possédait une chevelure fort semblable à celle de cette jeune fille
devant moi, elle aussi.

Cette fois j'en étais sûr, d'une manière ou d'une autre Attia et moi
étions liés, ou du moins elle était la seule représentation de mon
passé dans cette ville, qui n'avait pas disparu de ma vie et cela je ne
pouvais pas le perdre ! ! !

[Attia]

Mon cœur se serra lorsqu'il me parla de mon père et de ma mère.
Je sentis la tête me tourner, voyant ressurgir tous ces souvenirs que j'avais tenté d'enfouir vainement.
M'appuyant sur mes coudes, je tentais de faire face.
La douleur qui me traversais s'estompa peu à peu.
Je rouvrit les yeux, m'apercevant seulement à ce moment que je les avait fermés.

- Mes parents... ne sont plus... là.

Ce fut les seuls mots que je parvint à sortir.
Mes yeux s'humidifièrent mais je gardais le cap, m'empêchant de pleurer.
Le temps m'avait rendue plus forte.

[Mahel]
Pendant un bref instant elle avait fermé ses
yeux, pour les rouvrir, laissant apparaitre deux magnifique orbes ambré
et humidifié qui leur donnaient une tout autre dimension. Le peu de
lumière se reflétant en milles étincelles dans ces futurs larmes qui ne
semblaient pas vouloir couler.

*Plus de parents...*

Cette pensée me hanta un instant. Tant de personnes ce retrouve dans
cette situation de nos jours. La vie semble tellement injuste. Moi j'avais eu la chance extraordinaire de trouver Agathe qui rendi
le sens perdu de ma vie, mais à cet instant précis une autre pensée me
traversa l'esprit... Peut être que moi aussi je pouvais aider Attia et
redonner un sens ou du moins apaiser les douleurs de sa vie.

Mais il se faisait tard... ou tôt en fait... je ne sais plus trop. Tout
semblait se passer si vite et pourtant chaque seconde pesée comme des
heures. Peut être par peur ou par paranoïa, mais je ne pouvais
m'empêcher de regarder autour de moi sans arrêt les bruits environnant
aurais pu signifier la présence d'un chat, ou peut être celle de
personne mal intentionnées.
Au moment ou je réalisai tout cela, je m'adressais à Attia cette fois de manière plus direct en l'aidant à se redresser :

"Vien avec moi ! Je peu t'offrir de quoi manger et un vrai lit. Cet endroit est loin d'être sur et nous ne devrions pas trainer ici plus longtemps !"

Je ne sais pas trop a quelle réponse je m'attendais ou même si
j'attendais une réponse vraiment. Mais j'avais un mauvais sentiments,
comme j'en ai eu bien des fois ! ! Et très rarement j'avais eu tort
pour ce genre de choses.

"Quand pense tu ? Peut tu marcher ?"
Je continuai à scruter les moindres recoins tout en restant un minimum discret pour ne pas effrayer Attia, surement en vain.